Carrosserie Daniel Legrand, une reference dans le secteur

L’avenir est prometteur

De ses débuts en carrosserie comme ouvrier, à son garage actuel de plus de 2.800 m² et quelque 17 ouvriers et employés, le chemin parcouru par Daniel Legrand est immense et reconnu par ses pairs qui viennent de toute la Belgique pour visiter ses nouvelles installations dans le Zoning industriel du Wex de Marche-en-Famenne, véritable référence dans le secteur de la carrosserie. Cette implantation flambant neuve compte 24 postes de travail et du matériel technique de pointe. Aujourd’hui, le maître carrossier travaille avec son épouse Christine et son fils Boris.

Une aventure de pres de 40 ANS

Daniel Legrand travaille dans le secteur de la carrosserie depuis ses 18 ans: d’abord comme ouvrier pendant six ans chez un carrossier, ensuite comme patron avec un associé dès 1990. En 1995, il s’installe seul dans un atelier de 450 m² et emploie alors deux ouvriers. En 1998, il construit un nouveau bâtiment de 800 m² et emploie alors cinq ouvriers. Deux ans plus tard, la carrosserie s’agrandit encore pour arriver à une surface totale d’environ 1.200 m² et une nouvelle cabine de peinture vient seconder la première.

Des batiments flambant neuf

En avril 2019, la carrosserie déménage dans un bâtiment tout neuf d’une superficie de plus de 2.800 m², dans le zoning industriel du Wex de Marche-en-Famenne. Les travaux se sont déroulés à une vitesse record, la première pierre ayant été posée en juillet 2018. A noter que Daniel Legrand a non seulement supervisé les travaux mais y a aussi personnellement participé. “Tout ce que je pouvais faire moi-même, je l’ai fait”, nous dit-il.

Des equipements modernes

La superficie de la carrosserie se répartit de la manière suivante : 2.300 m² de hall doté des équipements les plus modernes, avec 24 postes de travail et un car wash, 100 m² pour l’expertise, 100 m² pour le montage des pneus avec un système de contrôle de géo­métrie dernier cri 3D infrarouge, 150 m² de bureaux et encore 150 m² de surface adminis­trative dont un réfectoire. Tout cela représente un bel investissement réparti en 50% pour les bâtiments et 50% pour les équipements.

Un atelier bien equipe

L’équipement du garage est notamment composé du système de séchage Dry Fly de Symach (le premier en Wallonie), permettant un séchage ‘à cœur’ en quelques minutes (12 minutes au lieu de 40), tout en offrant une efficacité au niveau du personnel et une économie d’énergie relativement importante en comparaison à d’autres systèmes avec un avantage non négligeable en matière de rejet dans l’atmosphère. Comparé aux méthodes de travail conventionnelles, le système de Symach permet de réduire les coûts de main d’œuvre ainsi que les délais de livraison. “Le processus Symach associé aux peintures Axalta donne les meilleurs résultats, avec des temps d’exécution réduits. Les peintures Axalta, à base d’eau, offrent le pouvoir couvrant le plus important du marché et le séchage avec le robot est parfait. Le vernis est ensuite appliqué de manière traditionnelle et séché dans le four. L’ensemble cabine de pistolage et four est appelé Kombitron. Le routing de l’atelier s’est appuyé sur mon expérience et j’ai également été épaulé par Symach qui a réalisé une étude et présenté le projet à l’aide d’une vidéo 3D”, souligne encore Daniel Legrand. La Carrosserie Daniel Legrand a ainsi atteint un niveau de référence puisque les grands acteurs du monde de la carrosserie belge viennent visiter les ateliers.

De bouche a oreilles

“Notre meilleure publicité est celle de bouche à oreilles. Nous ne faisons aucune publicité. Je pousse toujours les choses jusqu’au bout afin que les clients soient à 100% satisfaits. C’est là notre meilleure publicité”, estime Daniel Legrand. “Les gens cherchent des solutions et nous sommes là pour les leur apporter.” Dans cette optique, la carrosserie dispose de 17 véhicules de remplacement. La carrosserie a également de très bons contacts avec les courtiers et les compagnies d’assurances, “car je leur garantis du bon travail. Par contre, nous ne travaillons pas avec les sociétés de leasing. Leurs exigences en matière de budget ne nous permettraient pas de faire du bon travail”, estime encore Daniel Legrand. Toutefois, il est à noter que la réparation prend parfois moins de temps que l’obtention d’une mission de la part d’une compagnie d’assurances …

La collaboration avec les concessionnaires

““Nous travaillons également de plus en plus avec des concessionnaires de marques de voitures ou des groupements de garages qui ne veulent plus s’occuper des travaux de carrosserie, parce que cela demande des investissements de plus en plus lourds et du personnel de plus en plus qualifié. Je pense que notre avenir est là. Nous devons leur proposer un service en échange des données constructeurs pour certains véhicules connec­tés. Nous devons, en effet, pouvoir disposer de ces données qui nous aident lors des réparations de véhicules dotés de logiciels de plus en plus sophistiqués”, précise encore Daniel Legrand.

L’autorisation des constructeurs

“Il faut savoir que pour certaines réparations, nous devons demander l’autorisation du constructeur pour pouvoir entrer en connexion avec le véhicule et pouvoir paramétrer certains éléments. Pour cette raison, nous avons tout intérêt à avoir les meilleures relations possi­bles. A savoir également que des plate-formes se mettent en place pour donner un service équivalents à nos ateliers. Pour d’autres réparations, nous notons les solutions en fonction des cas que nous avons déjà eus dans le passé. C’est ce que l’on peut appeler l’expérience”, souligne Daniel Legrand. “Le coût moyen des réparations reste stable malgré l’augmentation du coût des pièces de rechange. Pour compenser cette hausse, nous devons impérativement limiter le temps d’intervention, d’où l’investissement dans des équipements qui permettent un travail plus efficace et donc plus rapide. Il faut noter aussi que nous avons de moins en moins de grosses réparations. Les petits accidents sont moins graves, tandis que pour les accidents plus graves, les véhicules sont souvent déclassés et nous n’intervenons donc plus sur ce type de réparations. Nous disposons aussi d’un poste spécifique aux ‘smart repairs’ pour effectuer le démontage, la préparation et les petites réparations.”

Un personnel fidele

Actuellement, le garage réalise les réparations d’environ 50 véhicules par semaine et pourrait facilement atteindre les 80 voitures. Mais pour cela, la carrosserie devrait encore pouvoir embaucher. L’entreprise emploie actuellement 17 person­nes dont la plupart ont entre 10 et 20 ans de maison. Mais Daniel Legrand est constamment à la recherche de nouveaux ouvriers qui sont malheureusement très difficiles à trouver, même pour une carrosserie telle que celle de Daniel. “L’idéal est évidemment de trouver des ouvriers formés et avec de l’expérience, mais nous pouvons également les former, à la condition qu’ils soient motivés et prêts à s’investir dans leur travail”, nous dit Daniel Legrand.

“Je connais parfaitement ce métier, je n’ai fait que cela et je peux me retrouver a tous les postes” – Daniel Legrand –

Maitre carrossier

Daniel Legrand se rend chaque édition au salon professionnel AutoTechnica à Bruxelles pour y découvrir les nouveautés. “Mais il faut filtrer les nou­veautés”, nous dit-il. “Il ne faut jamais acheter tête baissée. Je connais parfaitement ce métier, je n’ai fait que cela dans ma vie et je peux me retrouver à tous les postes de l’atelier. Je garde donc un œil critique sur ce métier. Nous devrons sans doute encore nous adapter avec les voitures électriques ou thermiques, mais tout cela dépendra encore de décisions politiques, que ce soit à tort ou à raison. Nous faisons de plus en plus de travail d’esthétisme avec des démontages de plus en plus délicats et nous allons de plus en plus avoir besoin de gens d’expérience pour démonter et remonter les carrosseries, des gens qui auront l’amour du travail en plus. Et si deux ouvriers se reconnaissent dans cette définition, qu’ils prennent contact avec moi“, conclut Daniel Legrand. 

 

Carrosserie Daniel Legrand

• Directeur: Daniel Legrand
• Implantation: Marche-en-Famenne
• Date de création: 1995
• Activités: carrosserie
• Nombre de répa­rations par semaine: 50 (capacité: 80)
• Personnel: 17 dont 14 ouvriers et 3 administratifs
• Superficie: 2.800 m²
• Investissements: 2,5 millions d’euros (50% bâtiment, 50% équipement)